Je commence par ce mot parce que je crois que nos ado ont profondément besoin d’être d’accord

En réalité le besoin de consentement s’exprime dès la naissance : quand un bébé ne veut pas il te le fait savoir!

Ça se manifeste en affirmation du « NON! » vers 2 ans, l’âge où le libre arbitre s’enclenche (sur le pôle @madrassalmde j’enseigne aller bien au delà de la présomption d’un être qui fait des caprices)

Et selon notre posture d’éducateur

Le consentement devient une chose claire entre l’adulte et l’ado avec une simple question de

« Est-ce que tu es d’accord? »
« Est-ce que ça t’intéresse? »

Sauf que cette question bien que pour nous même elle paraît évidente , en réalité elle ne l’est pas

On a parfois appris à dire oui mais en réalité on ne veut pas pour éviter les conflits, la peur d’affirmation, des conséquences..

Ou appris à dire non mais en réalité on le veut

Alors quand on sait que notre enfant ou plutôt notre jeune adulte en devenir n’est plus un enfant malléable mais commence à posséder cette faculté de révolte lorsqu’il n’est pas entendu, alors on pratique le déni

Le déni de « mon enfant a grandit mais je ne veut pas l’admettre, j’agis encore comme s’il était enfant, ça me va bien encore quelques années ça m’évite de me confronter aux choses que j’ai à régler en moi »

Et ça nous cause du tord à l’âge adulte

En mettant en place le cadre du consentement et la découverte de ce que ça implique comme connaissance on donne des clés de vie à notre ado pour son passage vers l’âge adulte

Le cadre apporte de la légèreté

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